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Découverte de « Sculptures Horribles » à l’intérieur du Palais de « Tohuiyo Agbale » à Abomey, République du Bénin.

Découverte de « Sculptures Horribles » à l’intérieur du Palais de « Tohuiyo Agbale » à Abomey, République du Bénin.

Sally Rose
Sally Rose
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Des sculptures «horribles» découvertes au palais Tohuiyo Agbale à Abomey, au Bénin

Abomey, située en République du Bénin, est une ville riche en histoire, culture et tradition. Elle est surtout connue pour être l’ancienne capitale du Royaume du Dahomey, un puissant royaume d’Afrique de l’Ouest qui a régné sur un vaste territoire du XVIIe siècle à la fin du XIXe siècle. L’une des principales attractions d’Abomey est le Palais Royal, symbole emblématique du riche patrimoine du royaume et site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cependant, une récente découverte choquante a ajouté une nouvelle couche d’intrigue à ce site historique : les sculptures macabres trouvées à l’intérieur du complexe du palais.

Ces sculptures, qui représentent des images dérangeantes et macabres, ont choqué de nombreux visiteurs et chercheurs. Le palais, autrefois résidence des rois du Dahomey, était un lieu de grand pouvoir et d’autorité, et ces œuvres d’art révèlent le côté le plus sombre, souvent brutal, de l’histoire du royaume. Les sculptures, qui auraient été faites de bois, d’os et d’autres matériaux naturels, représentent des scènes de sacrifice, de guerre et de pratiques spirituelles du royaume. On pense qu’ils représentent les rituels violents et parfois macabres pratiqués par le royaume du Dahomey, notamment en relation avec la cour royale et les puissants guerriers connus sous le nom de « Ahosu » ou « Amazones du Dahomey ».

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Le royaume du Dahomey était connu pour ses pratiques militaires féroces, et les Amazones, un régiment de guerrières entièrement féminin, étaient particulièrement célèbres pour leurs prouesses au combat. La découverte de ces sculptures suggère que les rois du Dahomey ont peut-être utilisé l’art comme outil de propagande et comme reflet de leur pouvoir sur la vie et la mort. De nombreuses sculptures représentent des figures humaines, certaines liées ou sacrifiées, suggérant la croyance du royaume dans la signification spirituelle et symbolique de la mort. Ces rituels étaient censés offrir protection et pouvoir aux dirigeants et aux guerriers du royaume, renforçant ainsi leur domination au combat.

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Les experts suggèrent que les sculptures pourraient avoir été créées dans le cadre de la décoration du palais ou à des fins cérémonielles, ajoutant à l’aura mystique entourant la cour royale. Ces pièces reflètent la combinaison unique de culture, de spiritualité et de pouvoir qui a défini le Royaume du Dahomey. Pendant des années, le palais a fasciné les historiens et les touristes, mais la récente découverte a ouvert de nouvelles voies pour explorer les pratiques religieuses et cérémonielles du royaume.

Si la découverte de ces sculptures « macabres » peut perturber certains visiteurs, elle offre également un aperçu précieux des anciennes coutumes et croyances qui ont façonné l’histoire du Royaume du Dahomey. Les sculptures, bien qu’obsédantes, témoignent de la nature complexe et multiforme de l’histoire du royaume. À mesure que ces pièces seront étudiées plus en détail, nous pouvons nous attendre à découvrir encore plus de couches du riche tissu culturel d’Abomey et du Royaume du Dahomey.

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En conclusion, la récente découverte au Palais de « Tohuiyo Agbale » à Abomey, au Bénin, a ajouté une nouvelle dimension à notre compréhension de l’histoire de l’ancien royaume. Ces sculptures, à la fois dérangeantes et fascinantes, offrent un aperçu des pratiques brutales et spirituelles qui faisaient autrefois partie de la vie quotidienne des dirigeants du Dahomey. Ils nous rappellent que l’histoire est souvent complexe et multiforme, avec de multiples couches à découvrir. Au fur et à mesure que l’enquête progresse, nous ne pouvons qu’anticiper davantage de révélations sur le royaume autrefois puissant du Dahomey et sur l’art encore préservé dans ses murs.